Dimanche
dernier la nouvelle majorité est arrivée assez largement en tête à
l’issue du premier tour des législatives.
Dans
la 6ème
circonscription ou je réside, Liliane Faure, PS, talonne de près le
candidat sortant UMP Paul Salen.
Je
reste inquiet du score important du Front National
même si sa candidate ne parvient pas à se maintenir dans une
triangulaire.
J’ai
dit ici et je rappelle avoir regretté l’absence d’un candidat
centriste indépendant
dans les toutes les circonscriptions de la Loire et en particulier la mienne, la 6ème où
j’avais pourtant fait acte de candidature interne au Mouvement
Démocrate
(MoDem).
Je
dis bien toutes puisque M. Gilles Artigues, l’unique candidat du
« Centre pour la France » dans la 1ère
circonscription a été investi par effraction puisque, faisant suite
d’une part à un accord sans concertation préalable avec les
cadres locaux, avec une UMP qui n’a jamais été aussi sectaire
et, d’autre part, à un chantage à la démission auprès de
François Bayrou lui-même.
Je
reste choqué de voir localement sur les affiches de Gilles Artigues
et de ses amis candidats UMP le logo du Mouvement Démocrate accolé
à celui d’une droite dure et sectaire dont la seule volonté est
de s’opposer bêtement et systématiquement à la nouvelle
majorité.
J’avais
dit retrouver en François Hollande certaines des valeurs qui étaient
les miennes. Je le confirme après la nomination du gouvernement
Ayrault
de tendance sociale démocrate, d’autant plus que le faible score
de l’extrême gauche semble préserver ce dernier d’un partenaire
encombrant pour ses décisions futures.
Monsieur.
Paul Salen, député UMP sortant, a déclaré à l’issue du premier
tour et du bon score du Madame Sophie
Robert pour le Front
National : « Je
pense que la majorité des électeurs du FN me ressemblent, ce sont
des gens tout à fait respectables. Ils sauront se reconnaître dans
ma candidature ».
Chercher
à séduire les électeurs du Front National en insinuant que les
valeurs de la droite sont proches de celles du Front National est
plus que regrettable
mais malheureusement conforme à ce que nous constatons
nationalement, à savoir la vulgarisation par l’UMP des idées de
l’extrême droite, ce je ne peux accepter.
De
plus, je
rejoins tout à fait Nicolas Poirieux, ancien candidat MoDem en 2007
qui dénonce « les
ravages de la politique de Nicolas Sarkozy dans le
domaine de la justice et sa réforme de la carte judiciaire »
qui l’ont « écœuré ».
Aussi,
pour ces législatives, dans la 6ème
circonscription,
mon
choix se porte sur Madame Liliane Faure,
candidate PS, élue bien implantée et appréciée dans le Forez,
maire de Montbrison et active dans les milieux associatifs.
Nous apprécions ta prise de position en faveur de Madame Faure, et ceci pour les mêmes raisons la concernant que tu évoques : une élue bien implantée et appréciée dans le Forez, maire de Montbrison et active dans les milieux associatifs.
RépondreSupprimerNous n'avons pas du tout apprécié les positionnements du MoDem 42, se ralliant à une droite ne craignant pas de flatter des thèses nationalistes à (seules ?) fins électoralistes. Aucune raison honnorable ne peut justifier cela ; mieux vaut perdre un siège que son âme. Et nous déplorons de voir le logo du MoDem, pour nous jusqu'ici symbole, parmis d'autres, d'humanisme, fleurir des affiches aux thèses flirtant avec des idées d'extrème repli sur soi et de fermeture à l'autre.
Si tout électeur est autant respectable que Madame Robert et Monsieur Salen, certaines idées qui poussent à la division exacerbée entre les gens, voire à la haine de l'autre "camp", de l'autre tout court, celui qui n'est pas ou pas assez comme moi, sont, elles, inacceptables.
Jouer avec ces idées, c'est jouer avec le feu. Les banaliser, c'est les respectabiliser et les faire progresser : inacceptables !
Que "tous les pouvoir" soient du même côté, comme le dit redouter l'UMP, ce ne serait que le résultat d'institutions - certes peu regardantes sur la démocratie. Mais pourquoi s'en accommoder vaillamment quand cela sert son camp et crier au feu quand cela passe au camp d'en face ? Enfantin !
Imaginons que le Pays se retrouve dimanche soir avec une "cohabitation"pour 5 ans, une crise institutionnelle pour faire face à la tourmente qui est devant nous.
Une raison de plus pour être raisonnable, et soutenir, chacun dans son petit ou grand coin, le changement engagé.
J. & R.-M. Leduc